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Le sans-abrisme à un âge avancé est en augmentation dans divers contextes internationaux. Bien que les médias et la littérature académique commencent à s’emparer de ce phénomène, les personnes âgées sont confrontées à un paradoxe : « hypervisibles » dans les cadres institutionnels et les lieux publics, tels que la rue et les refuges d’urgence, elles bénéficient cependant de peu de reconnaissance au sein des politiques publiques et des stratégies de lutte contre le sans-abrisme. S’inspirant des découvertes réalisées lors d’un projet de recherche ethnographique à Montréal (Québec), cet article engage une discussion sur l’exclusion sociale. Il s’ouvre sur la citation qui a suscité cet intérêt particulier, puis présente le contexte dans lequel est étudié le sans-abrisme des personnes vieillissantes. Il aborde ensuite les cadres conceptuels existants de l’exclusion sociale en gérontologie sociale et évalue la pertinence de ceux-ci pour la compréhension de ce type de sans-abrisme. Pour ce faire, il mobilise des domaines proposés par Scharf, Phillipson et Smith (2005), Grenier et Guberman (2009) et Walsh, Scharf et Keating (2017), ainsi que 40 entretiens qualitatifs menés lors d’une étude ethnographique CRSH de quatre ans portant sur le sans-abrisme. Cet article démontre en quoi le sans-abrisme des personnes vieillissantes est, comme l’a exprimé un participant et comme cela est manifeste dans un grand nombre de ces entretiens, une expérience d’exclusion sociale supplémentaire.
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